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Oddone, Patrick - Britanniques et américains au combat dans le ciel des Flandres

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Britanniques et Américains

Au combat dans le ciel des Flandres (1914-1918)

Par Patrick Oddone

 Éditions du Camp du Drap d'Or

Collection « Patrimoine et Histoire »

 

Les publications françaises sur 14-18 se montrent plutôt discrètes sur le rôle joué par les forces aériennes de nos alliés. Or, en 1918, les Britanniques disposent de 2 600 avions dont 1 800 basés en France sur un front de 150 kilomètres, les Américains arrivés plus tard, de 700 avions sur un front de 75 kilomètres.

Le livre de Patrick Oddone a pour sujet l'action des forces aéronavales anglo-saxonnes dans un secteur vital: la Flandre maritime, sa côte et son port.

A la fois arsenal et ravitailleur des armées du Nord, base arrière et poste avancé des troupes enterrées dans les tranchées de Nieuport à Ypres, Dunkerque est avant tout le siège de la base aéronavale franco-britannique, chargée d'assurer, en collaboration avec Douvres, la sécurité maritime du « channel » et de la mer du Nord, ainsi que la protection aérienne de Londres et des ports du détroit. Une tâche lourde et difficile, car s'ils ont échoué dans la course à la mer, les Allemands ont eu tout le temps d'édifier dans les ports de Zeebrugge, d'Ostende et de Bruges, un complexe interarmes redoutable. Avec sa base de sous-marins et d'hydravions, ses flottilles de destroyers, de torpilleurs et de dragueurs, ses aérodromes éparpillés dans le pays d'alentour, sans oublier ses pièces à longue portée, l'ensemble constituait pour les Alliés un péril permanent.

Lorsque le conflit s'achève, l'aviation française, avec ses 12 000 appareils est la première du monde. Elle a, pendant quatre ans, joué le rôle de fournisseur de ses alliés. Rien qu'en 1918, elle leur a cédé le quart de sa production de moteurs. Ses chasseurs Spad et Nieuport équipent une bonne partie des escadrilles anglo-américaines. Mais la Grande-Bretagne est en train de rattraper son retard.

195 pages – en français