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Abrami, Léon – L’affaire des terrains d’aviation de Saint-Etienne (1930)

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Abrami, Léon – L’affaire des terrains d’aviation de Saint-Etienne (1930)

Où l’une des aïeules du Groupe Safran est accusée – à tort – de malversations.

En 1929, le Ministre de l’Air, Laurent Eynac, encourage les constructeurs aéronautiques français à déplacer leurs sites de production vers le Sud : loin de la frontière allemande. En cas d’hostilités, il faut préserver l’approvisionnement des armées. D’où l’importance de Toulouse et Bordeaux dans le paysage aéronautique français.

Parmi les sociétés visées par ce pro­gramme, Gnôme et Rhône, à l’époque un des plus grands motoristes du monde. Gnôme et Rhône avait envoyé des ingénieurs et des prospecteurs dans les régions de Bordeaux, de Marseille, de Nevers, quand le hasard d'un banquet d’Aéro-Club réunit à la même table le Ministre et le sénateur de Saint-Etienne.

La Ville de St-Etienne avait acquis, en 1928, une promesse de vente de deux terrains : elle offrit à Gnôme et Rhône de les acheter.

Aussitôt, l’opposition politique s’empare de l’affaire et essaye de monter un scandale majeur qui débouche sur un procès. Gnôme et Rhône est accusé de s’enrichir indûment sur le dos de ses actionnaires et du contribuable français. Des affiches, des brochures, des journaux évoquent des malversations portant sur plus d’une centaine de millions de francs de l’époque.

Une plaidoirie de Léon Abrami (avocat et homme politique) suffisamment intéressante pour justifier sa publication : elle reproduit bien l’ambiance des institutions politiques de l’époque et contient, entre autres, un beau couplet sur le paternalisme ouvrier en 1930.

Finalement, Gnome et Rhône n’ira pas à Saint-Etienne. La société gardera ses établissements de production à Paris, Argenteuil et Gennevilliers. Seul le bureau d’études ira à Limoges.

116 pages – en Français