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Capy, Xavier & Roumy, Franck - Base aérienne 181, de Madagascar à La Réunion (édition imprimée)

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Base Aérienne 181, de Madagascar à La Réunion


Une histoire chronologique d’un siècle de présence de l’armée de l’Air et de l’Espace dans le sud de l’océan Indien

Xavier Capy et Franck Roumy

Editions Skyshelf.eu



Alors qu’en France l’aviation en était encore à ses balbutiements, bien loin de là, dans la lointaine colonie de Madagascar au sud-ouest de l’océan Indien,  on suivait avec attention ces progrès qui allaient révolutionner les liaisons avec la métropole. Sur la Grande Île, un premier avion décolle en 1911, piloté par un jeune administrateur des colonies. La première guerre mondiale apporte son lot de progrès et des aviateurs audacieux se lancent peu après dans des raids aériens vers tous les coins du globe: Madagascar et La Réunion font partie de ces destinations. L’un de ces aviateurs les plus célèbres reste bien entendu Roland Garros, natif de La Réunion, mort au combat durant la grande guerre, qui donnera des décennies plus tard son nom à la base aérienne 181. Il faudra aussi toute l’influence et l’enthousiasme d’un préfet passionné d’aviation pour inciter les autorités à doter la colonie de Madagascar d’une petite flotte d’avions militaires, très utiles pour assurer les évacuations sanitaires dans un territoire bien plus grand que la France et pratiquement dépourvu de routes praticables. La seconde guerre mondiale survient et Madagascar passe sous contrôle des alliés suite à une opération militaire d’envergure, « Iron Clad », menée conjointement par les forces britanniques et sud-africaines.
En 1947, un soulèvement des populations côtières malgaches nécessite l’envoi de moyens importants. La base aérienne 181 est officiellement créée sur le terrain d’Ivato proche de Tananarive, où stationnaient déjà les différentes escadrilles. Dès lors la colonie dispose en permanence de moyens de transports, dotés de Junkers 52 Toucan, puis de Douglas C-47 remplacés ensuite par des Nord 2501 Noratlas.
Plusieurs unités voient le jour, puis disparaissent, fusionnent ou changent de nom, pour donner le GAMOM 50 (Groupe aérien mixte d’outre-mer ) qui deviendra plus tard l’ETOM 50 et enfin l’Escadron de Transport 50 qui assure toujours actuellement la présence de l’armée de l’Air et de l’Espace à La Réunion.
À la Réunion, l’une des grandes missions dévolue à l’Escadron de transport 50 est le soutien des îles Eparses : Juan de Nova, Europa, les Glorieuses et Tromelin, quelques ilots de l’océan Indien sur lesquels ne stationnent que quelques militaires chargés d’assurer la souveraineté française. Le dernier chapitre de cet ouvrage est entièrement consacré à ces îles peu connues.
Ce livre est la chronique de plus de 110 ans de présence française dans les cieux du sud de l’Océan Indien. Il décrit l’évolution des hommes et des matériels qui furent - et restent aujourd’hui - essentiels pour la politique étrangère et le rayonnement de la France.

248 pages - A4 - couverture rigide

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