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SO.9000 Trident I, II et III (édition imprimée)

$177.00 - $177.00
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SO.9000 Trident I

SO.9050 Trident II & III

 

Par Jean Lacroze

dans le Trait d’Union

 

En 1993, Jean Lacroze, spécialiste incontesté des questions de propulsion, évoque avec la rédaction du « Trait d’Union » l’idée d’un article sur un appareil absolument unique dans toute l’histoire de l’aéronautique française et - peut-être - mondiale: deux turboréacteurs et trois moteurs-fusées, de quoi pulvériser bon nombre de records de montée. Très vite, il s’avère que la somme d’informations disponibles sur le Trident I justifient un numéro spécial, aujourd’hui épuisé. Deux ans plus tard, Jean Lacroze « récidive » avec un numéro spécial du Trait d’Union deux fois plus important et entièrement consacré aux versions II et III de ce même programme Trident.

À la demande de l'armée de l'air qui s'intéressait à un intercepteur supersonique, la SNCASO étudia en 1951 le concept d'un avion dont le propulseur principal était un moteur fusée, associé à un (ou des) réacteurs auxiliaires, servant surtout pour le décollage afin d'économiser le carburant du moteur fusée. Pour obtenir la poussée suffisante, il fallait juxtaposer plusieurs chambres de combustion, pouvant être allumées séparément ou toutes ensemble. Afin d'éviter toute dissymétrie dans la poussée, ce groupe propulsif devait être situé dans l'axe, donc dans le fuselage. La majeure partie de celui-ci était occupée par des réservoirs de kérosène pour les réacteurs ou de propergols pour les moteurs fusée. Comme il n'y avait pas de place pour eux, les réacteurs furent placés en bout d'ailes.

Le Trident s'octroya plusieurs records du monde d'altitude (le plus haut à 28.000 m) et de montée (18 000 m en 3 minutes 17 secondes après le lâché des freins). Malgré les succès obtenus, le programme fut interrompu en 1958 pour des raisons budgétaires. Compte tenu du coût de l'appareil et de sa spécialisation en intercepteur, la série n'eut pas de suite.

 

218 pages – A5

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